Wednesday, 21 December 2011

13 Jul 11 Xi’an, China

90 jours! Au delà de nos petites différences, au delà de quelques accrochages mineurs, nous nous avons été les deux étonnés de la facilité de nos relations, de la douceur des rapports et de la facilité de nos décisions. Kim ne souffre pas d’être bousculé ; il faut lui donner le temps de trouver la bonne voie. Si au début du voyage le choix tardait à venir, au fur et à mesure de notre périple, il effectuait de plus en plus vite ses décisions. Son calme naturel devant toute situation lui rendait l’analyse des problèmes plus aisée. Je laissais faire et à la fin, nous avions une entente tacite qui coulait de source.


J’ignorais exprès ses réactions un peu agressives en restant calme, et les choses rentraient dans l’ordre. Il était étonné de ma flexibilité. Pascale nous posait sans cesse la même question ; « Papa te fait-il des misères ? » J’ai découvert en lui un jeune homme très agréable, ouvert, équilibré et ne tolérant aucune injustice, avec une soif d’équilibre et de justesse dans toute opinion ou traitement.

Ce dernier diner que nous faisons à Xi’an (canard délicieux) a permis un échange touchant en confidences de nos attentes et de nos découvertes réciproques. Nous nous sommes découverts. Et je suis aussi fier de lui qu’il a pu l’être de moi. Il a compris ce travail, ce rôle que j’ai su remplir au sein de l’UIA. Il était heureux de voir combien j’étais respecté et aimé par les architectes dans chacun des pays que nous avons traversé. J’étais très heureux de partager tout cela avec lui. Souvent lors de nos conversations, j’ai eu le sentiment de lui transmettre des éléments qui lui serviront toute la vie. Un peu comme les échanges que j’ai moi-même eus avec mon père.

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