Trabzon
Longeant la Mer Noire, nous avançons vers l’est et au fur et à mesure nous constatons plusieurs choses. Nous nous éloignons des touristes et rentrons réellement à l’intérieur du pays. Peu de gens parlent autre chose que le turc. Même à Göreme, les seuls qui partaient plus loin étaient les quelques rares vrais voyageurs. En même temps, la population rencontrée est d’une gentillesse extrême. Il nous découvre avec une curiosité toute enfantine. A Göreme, les paysans regardaient passer les cars de touristes comme nous nous regardions les vaches et les moutons. Un contraste des deux mondes. Loin d’Istanbul nous pouvons sentir le contraste des attitudes avec une élite urbaine occidentalisée d’une part et un monde paysan plus conventionnel. La plupart des femmes ici ont la tête couverte naturellement et sans intention ostentatoire.
Mais partout jusqu’aujourd’hui, l’image de Mustafa Kemal reste absolument présente. Il jouit d’un prestige et d’un respect incontestable et inégalable par aucun politicien depuis 1938. Chaque bureau, chaque école n’ont qu’une photo de lui jusqu’à maintenant. Aujourd’hui est la fête de l’Indépendance, le peuple exprime à la fois son identité nationaliste très fortement et aussi une reconnaissance éternelle à Ataturk.
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